Madeleine Fournier

Labourer

Conception et danse : Madeleine Fournier
Dispositif sonore et musique : Clément Vercelletto
Reprise son en alternance avec : Sébastien Finck
Lumière : Pierre Bouglé
Régie : Samson Milcent
Regard extérieur:David Marques
Aide costume : Valentine Solé
Conseil film : Dominique Willoughby
Graphisme : Catherine Hershey
 
Soutien à la production et à la diffusion : Parallèle — Pôle de production international pour les pratiques émergentes
Production et administration : Margot Guillerm
Coproduction : Atelier de Paris/CDCN Centre de développement chorégraphique, Théâtre du Beauvaisis ; Le Vivat d’Armentières scène conventionnée danse et théâtre ; Kunstencentrum BUDA Kortrijk ; La Raffinerie Charleroi danse ; CCN de Nantes
Soutien et résidence : PAD Angers ; CND dans le cadre de la résidence augmentée ; TU Nantes Avec le soutien du Fonds SACD Musique de Scène, l’aide à la résidence de la ville de Paris, la Drac île-de-France au titre de l’aide au projet et Arcadi avec le Parcours d’accompagnement.
 
En coréalisation avec LE ZEF et avec le soutien de l’Onda—Office national de diffusion artistique
Danse

Avec ses gants rouges et éclairée par une unique ampoule suspendue le long d’un fil, Madeleine Fournier se faufile au milieu des éléments d’une batterie qui joue de façon autonome. Avec ses mains seules, avec ses membres dégingandés qu’elle désarticule à loisir, elle s’amuse avec délicatesse des gestes d’une danse traditionnelle : la bourrée. Puis l’espace s’épaissit, ses muscles se tendent, tout entiers dirigés vers le labour, pour éprouver la densité de la terre, sa rudesse et sa fécondité. En résulte un substrat d’une richesse étonnante, qui emprunte à l’imaginaire paysan autant qu’à l’écoféminisme, où se superposentles couches de significations, pour mieux brouiller la frontière entre la mécanique et l’organique, le naturelet le culturel. 

La création Sous-titre de Madeleine Fournier et Jonas Chéreau a été présentée au Théâtre des Bernardines à Parallèle en 2016.