Jean-Pierre Baro - Extime cie

Woyzeck [Je n'arrive pas à pleurer]

Il n'y a pas de nouvelles dates programmées.
31 janv. 2014 — 21H45
La Friche la Belle de Mai

d'après Georg BÜCHNER dans la traduction de Jean-Louis BESSON et Jean JOURDHEUIL adaptation, écriture, mise en scène Jean-Pierre BARO avec Simon BELLOUARD, Cécile COUSTILLAC, Adama DIOP, Sabine MOINDROT, Elios NOËL, Philippe NOËL, Tonin PALAZZOTTO son Loïc LE ROUX scénographie, costumes Magali MURBACH, Jean-Pierre BARO lumières Bruno BRINAS vidéo Vincent PRENTOUT collaboration artistique Franck GAZAL régie générale et régie son Adrien WERNERT administration, production Cécile JEANSON, Bureau FormART


"Je n'ai jamais vu mon père pleurer. Aujourd'hui je m'interroge sur cette absence de larmes".
A travers la confrontation de Büchner et l'histoire d'un prolétaire déraciné, Woyzeck [Je n'arrive pas à pleurer] nous questionne sur la violence du déracinement, la solitude et l'abandon, l'amour et le refoulement des émotions.


Cette soirée Parallèle //04 est une coréalisation KOMM'N'ACT / Friche la Belle de Mai, avec le soutien de l'Onda – Office national de diffusion artistique et en partenariat avec Journal Ventilo.

production Extime Compagnie coproduction CDN Orléans/Loiret/Centre avec l'aide à la production d'Arcadi en partenariat avec Le Monfort (Paris) // la Passerelle-Scène nationale de St Brieuc // Théâtre de Cornouaille-Scène nationale de Quimper soutien Ministère de la culture et de la communication - Drac Ile-de-France // Adami // Ecole Nationale Supérieure d'Art Dramatique de Montpellier // Ferme du BuissonScène nationale de Marne-la-Vallée // Théâtre Paul Eluard-Choisy-le-Roi // Ville de Paris avec l'aide à la diffusion d'Arcadi

" Les deux sources se succèdent en alternance sur le plateau, les deux époques (le XIXème siècle et les années 70) se rejoignent en une temporalité globale et universelle. Entre tragédie et documentaire, ce «Woyzeck»-là possède des fulgurances que l’on oubliera pas." Marie PLANTIN - Pariscope.

" Le metteur en scène Jean-Pierre Baro, qui a rencontré le noyau de son équipe au début des années 2000 à l’Erac, l’école de Cannes, réussit un Woyzeck époustouflant. [...] un kaléïdoscope éclatant d’émotions en correspondance." Emmanuelle BOUCHEZ - Télérama - avril 2013.

" Le parallèle entre ce père, jamais à sa place, jamais au bon endroit, portant l’exil comme un fardeau, et Woyzeck s’impose comme une évidence, une filiation qui explose la temporalité et les lieux de l’action. Woyzeck, n’est-il pas un immigré de l’intérieur ? [...] Le spectacle s’installe, on est pris par les images qui jaillissent sur le plateau, les déplacements dansés des acteurs, et le rythme soutenu qui laisse entendre les deux narrations à la perfection. [...] une modernité plus que salutaire. Cette histoire de prolos, en dépit des deux siècles d’écart qui les séparent, éclaire brillamment ce « racisme social lié aux inégalités » que dénonçait Büchner en son temps." Marie-José SIRACH - L’Humanité - avril 2013.