Compagnie de l'Individu

L’individuation est un processus dynamique en devenir constant. Jonction entre l’intime et le rapport au monde, animée par la question de qui je suis.

La compagnie l’Individu est principalement constituée d’anciens élèves de l’Ecole régionale d’acteurs de Cannes et travaille essentiellement à partir de textes écrits et dirigés par Charles-Eric Petit.
A l’occasion d’une première résidence au Théâtre des Bernardines, elle y crée Le Fruit de la Discorde en septembre 2005, puis Le Di@ble en Bouche en 2006/2007. En 2008/2009, elle crée Notre Dallas au théâtre Gyptis, projet bâti autour des questions d’héritage et d’imaginaire collectif. Une autre forme satellite, La Chambre de Sue Ellen, a vu le jour cette même année et présentée à l’occasion des Rencontres //02.

La compagnie joue en France et à l’étranger ; elle se dirige vers un théâtre de répertoire. La direction artistique de la compagnie est assurée par Charles-Eric Petit, en collaboration avec Sabrina Fuchs, Guillaume Clausse et Yann Loric.

A l’écoute du mouvement du théâtre et des interactions que cela génère, la compagnie cherche à initier des laboratoires de recherche et faire naître des collaborations.

Chercher – "être à l’écoute du vivant comme un cristal qui n’arrive pas à se cristalliser" nous engage à considérer le lieu comme l’instant théâtral en perpétuel mouvement, où l’artiste œuvre selon sa propre singularité.

C’est en s’efforçant de mettre en pratique cette démarche que la compagnie tente depuis quatre créations d’affirmer son identité et de mettre en chantier ses œuvres.

La chambre de Sue Ellen

Compagnie de l'Individu

Écriture et Mise en scène : Charles-Éric Petit
Jeu : Elisa Voisin
Son : José Avelmeir
Lumière : Laurent Coulais
Scénographie/travail plastique : Gilles Desplanques


Le Monologue de Sue Ellen est un projet satellite - un spin off - de la pièce Notre Dallas, avant sa création en 2010 au théâtre des Bernardines.

Sue Ellen / femme outragée.
Étoffe tissée d’anciens rêves cathodiques.
Fantôme du reflet d’un miroir
Devant sa “vie derrière”, comment la regarder ?
On rit ou on s’identifie,
distance ou empathie,
sublime ou dérisoire,
c’est à chacun.

Le di@ble en bouche

Compagnie de l'Individu

Film d'animation
Ecriture : Charles-Eric Petit
Réalisation : Frank Ternier
Durée : 17’


Armin cherche, par le moyen d’Internet, un homme qui désirerait lui servir de nourriture.
Il y rencontre un certain Castor qui accepterait volontiers de “se faire manger”. Les deux hommes entament une relation sur “la toile” et finissent par se rencontrer physiquement pour réaliser l’acte ultime.
L’amour apparent des deux personnages trouve sa métaphore dans l’acte radical et fusionnel de l’ingestion, bousculant et interrogeant ainsi les rapports de désir et de consommation liés à notre époque.