Vanessa Santullo

Trilogie romaine

Vernissage jeudi 19 mai à 19h00
Exposition du 20 au 28 mai de 18h00 à 22h00

Trilogie romaine regroupe trois films vidéo qui peuvent être vu indépendamment. Forza Playmobil, Serena e le due Matteo et  Roma 07 ont été réalisés durant le temps de résidence de l'artiste à Rome entre 2006 et 2007.  Ces films mettent l’accent sur les habitants de la ville, leur côté glamour et leur attitude parfois ostentatoire. Rome demeure une source d’inspiration inépuisable pour les artistes. Considérés ensemble, ces trois films montrent une image de la ville éternelle, perçu à travers le prisme de l’imaginaire collectif.


Roma 07                                           
2007, couleur, sonore, 5’
Roma 07 - en référence au Fellini Roma  du grand cinéaste italien - est composé d’une accumulation de fragments filmés dans les rues de la ville donc le thème renvoie à l’archétype de  l’italien : attitudes, postures, intonations, sont autant de détails qui composent une rhétorique des gestes où des objets ostentatoires comme le téléphone portable jouent un rôle dominant.

Séréna e le due Matteo 
2007, couleur, sonore, 6’
Ce film  marque dans mon travail, l’entrée de la mise en scène et le désir de fiction, il nous plonge au cœur d’une sérénade à l’italienne. Un soir de fin d’année à Rome les protagonistes se préparent à rejoindre la foule dans les rues. Soirée d’ivresse pour les uns, nuit d’adieu pour les autres. Le titre fait référence à Charlotte et son Jules, premier court-métrage de Jean-Luc Godard.

Forza Playmobil
2006, couleur, sonore, 4’50
À Rome, chaque site touristique détient sa garde d’état pour effrayer et dans un même temps rassurer le visiteur. Le titre fait référence au parti de Silvio Berlusconi (forza Italia) et aux playmobils parce que l’uniforme rappelle ces jeux de l’enfance. À travers des portraits individuels se dresse un portrait collectif. Derrière l’uniforme, des hommes et des femmes jouent leurs rôles. Cette série permet d’évoquer à travers une unité plus large, l’Homme et sa perte de singularité.


© Vanessa Santullo