Nina Gazaniol Vérité

Basée à Marseille, Nina Gazaniol Vérité est diplômée en Arts du Spectacle et en Journalisme, elle étudie le détournement de la télévision à travers la performance artistique dans le mémoire « Don’t hate the Media, Be the media », fait des stages chez ARTE et approche le cinéma expérimental tout en s’impliquant dans de multiples projets transdisciplinaires. En 2013, elle intègre la Formation supérieure pour la création en espace public (FAI AR / Marseille) où elle développe son intérêt pour l’architecture, les territoires, les notions d’espaces et d’habitant.e.s. Depuis 2015, elle imagine différents projets tout en cultivant un précieux rapport à la recherche et à l’écriture. Elle collabore régulièrement avec différents groupes et artistes tout en poursuivant son propre travail, au croisement des arts vidéo et de ceux de l’espace, de la performance et du documentaire, interrogeant une écriture plastique ancrée dans le réel. Et inversement.

DECAZEVILLE - La montagne qui brûle

Nina Gazaniol Vérité

Ecriture, conception, vidéo, scénographie
Nina Gazaniol Vérité

Ecriture, dramaturgie, costumes
Marion Vincent

Prise de son, mixage, création sonore
Alban De Tournadre 

Scénographie, direction technique
Mahatsanga Le Dantec
 
Dispositif numérique
Atelier Hémisphère 

Avec 
Christine Teulier, Alexis Teulier, Marc Teulier, Virginie Barthelemy, Timeo Martinez, Lilou Martinez, Gérold Martinez, Karim Achour, Alexandre Filhol, Charlotte Falip, Morgane Fernandes, Elaura Sanhes, Thomas Peres, Simone Falip, Michel Falip, Georges Marti, Manon Viret, Guy Brunet, Benoit Coquard, l’équipe de Roller Hockey «Les gueules noires» de Decazeville, le club de danse folklorique «La Crouzade» de Firmi et le club de Twirling bâton d’Aubin.
 
Production
association Tropacool

Co-production
L’Abattoir - CNAREP- (Chalon-sur-Saône)
Association Éclat - CNAREP- (Aurillac)
Lieux Publics - CNAREP et pôle européen de production - (Marseille)
Parallèle - Pratiques artistiques émergentes internationales - (Marseille)
Théâtre Le Sillon - Scène conventionnée art en territoire - (Clermont l’Hérault)

Soutiens et partenaires 
KompleX KapharnaüM - (Lyon), le Ministère de la Culture, la DRAC
Auvergne- Rhône-Alpes dans le cadre d’un compagnonnage plateau (2020-2021)
Atelier Hémisphère (atelier de dispositifs numériques) - (Lyon)
 
(Création 2022)
Il n'y a pas de nouvelles dates programmées.
16 nov. - 19 nov. 2023
Théâtre Le Sillon, Clermont-l'Hérault
13 avril - 23 avril 2023
Lieux Publics, Cité des arts de la rue, Marseille
28 janv. - 04 févr. 2023
Festival Parallèle 13, Coco Velten, Marseille
“ Les campagnes en déclin sont relativement mal connues des classes dominantes qui produisent les représentations légitimes de la société. Il s’agit de vieilles régions industrielles qui subissent encore les profondes mutations du capitalisme néo-libéral. [...] l’évolution des espaces ruraux de la France contemporaine questionne les grands bouleversements économiques et sociaux de notre époque.”
 
Benoit Coquard - Ceux qui restent - 2019 -
 
Ce projet s’intéresse à une ville et un territoire rural particulier, l’ancien bassin minier de Decazeville, en Aveyron dans le sud-ouest de la France. Sur le territoire de Decazeville se trouve un mont appelé “lou puech que ard” : la montagne qui brûle. Cette petite montagne que certain.e.s appellent “le Vésuve Aveyronnais”, porte en elle seule l’image d’un territoire qui se consume mais aussi la force qu’il continue de déployer, envers et contre tout, pour vivre.
 
Avec ce projet, Nina Gazaniol Vérité entend poursuivre sa recherche sur les écritures liées aux espaces et sur la connivence existant entre réflexion sociologique et création visuelle. En axant cette recherche sur les campagnes en déclin, elle continue d’interroger à sa façon, les notions de normes et d’étrangeté, de visible et d’invisible, de territoires et de paysages.
 
Construit comme une série télé, le projet prend la forme d’une installation vidéo, à la croisée du documentaire et des arts visuels. Les spectateur.trice.s / visiteur.se.s sont invité.e.s à circuler dans un espace qui, pour un temps donné, représente le territoire de Decazeville. Entre réel et fiction, entre interviews zoom et parties de Roller Hockey, entre voiture télécommandée et discussion sur l’apocalypse, entre danses folkloriques et coquilles d’huîtres vides. 

HOW PAMELA ANDERSON AND MY CAMERA MADE ME LOOK AT WOMEN WHO HAVE PLASTIC SURGERY (titre provisoire)

Nina Gazaniol Vérité

Conception, écriture, vidéo
Nina Gazaniol Vérité
 
Dramaturgie
Marion Vincent
 
Prise de son
Élie Peyssard 
 
Création son, post production son
Matthieu Fuentes 
 
Direction technique, scénographie
Mahatsanga Le Dantec 
 
Scénographie, objets
Léone Duchemin
 
Administration, gestion sociale
Ingrid Rivet / On va vers le beau
 
Accompagnement au développement et à la diffusion 
Parallèle, Pratiques artistiques émergentes internationales, Marseille
 
Création en cours 
 
Les femmes ayant recours à la chirurgie esthétique sont mon sujet. Qui sont-elles ? Quelles sont leur vie ? A quoi ressemblent concrètement les interventions qu’elles subissent ? Comment vivent-elles suite à ces opérations ? Pourquoi ont-elles recours à la chirurgie esthétique ? Le recours à la chirurgie esthétique est-il une soumission ? Est-ce une forme de liberté ? Sont-elles de « Fausses femmes » ou de « Vraies femmes » ?
 
La chirurgie esthétique est aujourd’hui de plus en plus banale. Cette banalisation me donne envie de m’y intéresser. La chirurgie esthétique pourrait se distinguer en deux catégories : la chirurgie du « mieux paraître » et la chirurgie du « mieux être ». Je m’intéresse à la première catégorie, celle du « mieux paraître », celle qui est peut-être moralement et politiquement moins acceptable et moins justifiable. Certaines études affirment que le choix de la chirurgie esthétique chez les femmes est souvent lié aux questions de séduction, d’amour et parfois même de plaisir ( y entendre aussi le plaisir d’autrui). C’est peut-être aussi une histoire de mensonge et de violence, de sang et de beauté, de pouvoir et d’affirmation de soi.
 
Nina Gazaniol Vérité