Au coeur de pièces courtes 1-9, il y a le désir intime de créer « des structures théâtrales suffisamment fortes pour que le théâtre ait lieu, suffisamment lâches pour que la vie résiste ». Concevant neuf pièces autonomes, d'une durée de 3 à 25 minutes, Maxime Kurvers articule chacune autour d'un énoncé simple : « je m’initie à l’amour », « j’apprends à me battre », etc. Charge aux comédiens de se saisir des possibilités d’invention ouvertes par ces propositions d’actions et d’états. Ou comment, entre expérience conceptuelle ludique et implication physique énergique, les acteurs font théâtre de tout. Autant pour renouveler le regard sur leur pratique que pour éprouver — et les spectateurs avec eux — les vibrations d’« une altération de leur existence ».